Un vif débat agite actuellement les réseaux sociaux à Djibouti suite à la contre-performance de nos deux athlètes lors de l’épreuve des 5000 mètres aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Alors que certains médias ont qualifié cette prestation de “débandade”, un mot lourd de sens qui a suscité des réactions diverses, de nombreuses voix s’élèvent pour défendre nos athlètes et insistent sur la nécessité de les soutenir plutôt que de les critiquer.
Un terme qui divise
Le terme “débandade” utilisé pour décrire l’échec de nos deux athlètes n’est pas passé inaperçu. Pour beaucoup, ce mot évoque une défaite humiliante, une situation de chaos et de désordre, qui, selon eux, est injuste et démesuré compte tenu des efforts déployés par nos représentants. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes, ainsi que des figures publiques, expriment leur désaccord. Ils rappellent que les athlètes se sont préparés durement et ont dû faire face à des adversaires de haut niveau dans des conditions de pression extrême.
L’appel au soutien
Ces mêmes défenseurs plaident pour un soutien indéfectible à nos sportifs. “Nos athlètes ont tout donné, ils méritent notre respect et notre encouragement, pas des critiques acerbes,” peut-on lire dans de nombreux messages sur Twitter et Facebook. Certains estiment que les termes utilisés par les médias peuvent avoir un impact négatif non seulement sur le moral des athlètes, mais aussi sur l’image que le pays renvoie au monde extérieur. L’idée avancée est de promouvoir une attitude positive, en mettant en avant les efforts et le courage des athlètes plutôt que de se concentrer uniquement sur les résultats.
La critique constructive ou destructrice ?
D’autres voix défendent cependant l’utilisation du terme “débandade”, estimant qu’il reflète une réalité qu’il ne faut pas nier. Pour eux, reconnaître les échecs est un pas nécessaire pour progresser. Selon cette vision, il est crucial d’accepter les contre-performances pour pouvoir mieux les analyser et s’améliorer à l’avenir. “Si nous n’acceptons pas la critique, nous ne pourrons jamais apprendre de nos erreurs,” argumentent certains.
Quelle voie suivre ?
Ce débat met en lumière une question essentielle : comment gérer les échecs sportifs au niveau national ? Faut-il les analyser de manière critique pour progresser ou les relativiser et se concentrer sur le soutien aux athlètes ? La réponse à cette question pourrait bien définir l’attitude future du public djiboutien face aux performances de ses représentants dans le domaine sportif.
Une chose est certaine, ce débat montre à quel point le sport est un sujet sensible et passionné à Djibouti, où les attentes envers les athlètes sont grandes, mais où l’amour pour eux, et pour ce qu’ils représentent, reste intact.
L’avenir dira si ce soutien se traduira par une approche plus nuancée dans les médias ou si les critiques continueront de dominer le discours public après des performances jugées décevantes. En attendant, il est important de se rappeler que derrière chaque athlète se trouve un être humain, avec ses forces et ses faiblesses, qui mérite d’être respecté, quelles que soient les circonstances.
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